Gary Elliott a consacré sa vie au monde exaltant des sports motorisés. Les premiers souvenirs gravés dans sa mémoire relatent son engouement pour les rugissements des moteurs et l’adrénaline croissante sur la piste. Ayant grandi en Nouvelle-Écosse, puis déménagé en Ontario, il se souvient d’avoir assisté à des courses de stock-cars avec ses parents, se ralliant avec enthousiasme à son idole et légende canadienne de la course automobile, Glen Schurr.

En 1969, Gary a transformé son amour pour la course en une véritable carrière dans les sports motorisés. Il n’a pas tardé à s’associer à Quaker State, formant ainsi une relation légendaire pilote-commanditaire qui célèbre cette année son 50e anniversaire. Ensemble, ils ont laissé une marque profonde dans le monde de la course et créé un héritage qui pourra être célébré par les générations à venir.

Quaker State s’est entretenu avec Gary Elliott pour en savoir plus sur les débuts de sa carrière dans les sports motorisés, sur ses souvenirs les plus marquants et sur ce que représente pour lui sa relation de longue date avec la marque.

QUAKER STATE : Savez-vous à quel moment précis vous avez commencé à aimer conduire?

ELLIOTT : Lorsque j’avais environ 5 ans, au début des années 50, mon père m’emmenait voir des courses de stock-cars. J’étais tellement emballé par l’effervescence des courses qu’en rentrant à la maison, je simulais des tours de piste avec mes petites voitures sur la moquette ovale de mes parents, en les déplaçant l’une devant l’autre.

QUAKER STATE : Qu’est-ce qui vous a incité à poursuivre une carrière dans les sports motorisés?

ELLIOTT : J’ai su que je voulais faire carrière dans les sports motorisés à l’âge de 17 ans. À cet âge, mon père m’a demandé si j’avais un garage, des outils et une remorque à ma disposition pour commencer à courir, ce à quoi j’ai répondu par la négative. Il m’a dit que sans tout cela, il serait assez difficile de participer à des courses. En outre, j’avais aussi besoin d’un permis de conduire, et je n’avais pas encore 21 ans, l’âge minimum pour en avoir un. J’ai donc amorcé ma carrière dans des concours de carambolage, car il n’était pas nécessaire d’avoir un permis de conduire pour démolir des voitures! Quelques années plus tard, en 1969, je me suis lancé dans la course automobile avec les moyens du bord. Puis, cinq ans plus tard, j’ai commencé à collaborer avec Quaker State.

QUAKER STATE : Y a-t-il un pilote que vous admiriez au début de votre carrière?

ELLIOTT : J’admirais beaucoup le pilote de stock-car canadien Glen Schurr. Lorsque j’ai commencé à faire marquer ma voiture, j’ai su que je voulais perpétuer l’héritage de Glen en inscrivant le numéro 36 sur le capot de ma voiture.

En 1989, lorsque j’ai remporté mon premier championnat, la femme de Glen Schurr m’a envoyé le trophée du championnat de 1966 remporté par celui-ci afin de commémorer son héritage. À partir de là, je n’ai changé de numéro qu’une seule fois. C’était en 1985 pour participer à une course aux États-Unis, et c’était le numéro 9. Ma voiture était peinte comme la voiture NASCAR no 9 de Bill Elliott.

QUAKER STATE : Qu’est-ce que cela vous a apporté d’avoir Quaker State comme commanditaire et supporteur tout au long de votre carrière?

ELLIOTT : C’est quelque chose qui m’honore beaucoup. Je suis fier de la relation que nous avons construite! En commençant ma carrière avec un petit budget, j’étais ravi d’avoir un commanditaire. Et ce, sans compter qu’il s’agissait de Quaker State, qui se trouvait sur le capot et sous le capot.

À mes premières courses, Quaker State m’a donné 4 caisses d’huile moteur, et on aurait pu croire qu’ils m’avaient donné tout ce dont j’avais besoin. Après avoir travaillé pour eux pendant 10 ans, j’ai bénéficié d’un approvisionnement illimité.

QUAKER STATE : Est-ce qu’il y a certains faits marquants de votre carrière dont vous êtes particulièrement fier?

ELLIOTT : J’ai remporté deux championnats : l’un en 1989 et l’autre en 1999. J’ai également gagné une quarantaine de courses et j’ai terminé plusieurs fois à la deuxième place. Si les deux championnats sont les plus prestigieux, le fait d’avoir Quaker State comme commanditaire est l’une des réalisations dont je suis le plus fier.

QUAKER STATE : Vous fêterez cette année votre 50e anniversaire avec Quaker State, lors du Quaker State 400. Quelle est la signification de cet événement pour vous?

ELLIOTT : Je suis à la fois étonné et enthousiaste, car il s’agit d’une relation de longue date entre moi et Quaker State. J’attends avec impatience la course de cette année, car j’y emmènerai ma fille, et son 50e anniversaire tombe le même jour que la course Quaker State 400!

QUAKER STATE : Nous adorons voir votre chien sur les réseaux sociaux. Aime-t-il se rendre aux courses avec vous?

ELLIOTT : Depuis longtemps, Buttons m’accompagne lors des courses. Elle aime s’asseoir dans la remorque, et quand je sors de la piste à la fin d’une course, elle se dresse sur ses pattes arrière et aboie pour moi. Elle n’a jamais été dans la voiture avec moi pendant une course, mais elle aime s’asseoir dans la voiture ou me regarder pendant les courses.

QUAKER STATE : Qu’avez-vous remarqué qui a changé dans les sports motorisés depuis vos débuts?

ELLIOTT : Lorsque j’ai commencé ma carrière, il fallait tout faire soi-même. Il n’y avait pas d’ateliers pour faire travailler des gens sur votre voiture. Vous deviez tout savoir du châssis et des soudures de votre bolide. Heureusement, mon père était soudeur et m’a beaucoup aidé. Je ne connaissais pas non plus beaucoup les aspects techniques du travail sur une voiture, mais au fil du temps, j’ai développé mes compétences. J’allais même au parc à ferrailles pour trouver des pièces pour ma voiture lorsque j’avais du temps de libre. En 1989, après 20 ans de course, j’ai eu mon premier atelier chauffé. Avec le recul, je commence à mieux comprendre comment la technologie des voitures a progressé au fil des ans.

QUAKER STATE : Si vous pouviez résumer votre carrière dans les sports motorisés en un mot, quel serait-il?

ELLIOTT : Amusant! J’aime et j’apprécie ce sport, et je veux simplement me donner à fond chaque fois que c’est possible.

QUAKER STATE : Quel type d’huile moteur Quaker State utilise-t-on dans votre voiture?

ELLIOTT : Ma voiture utilise de l’huile moteur entièrement synthétique 5W-30. Il énergise mon moteur afin d’être prêt pour la course!

QUAKER STATE : Avez-vous des conseils à donner aux pilotes en herbe?

ELLIOTT : Ça s’appelle une course de stock-cars, et non pas une victoire de stock-cars. Le but est d’essayer de gagner, mais si ce n’est pas le cas, ne vous découragez pas! Et même si vous gagnez, la semaine suivante, tout est à recommencer. Appréciez le sport et les personnes qui vous entourent.

Sur ce, je voudrais remercier mon équipe de la Nouvelle-Écosse : Shannon Riley, Bob Landry, Chris White, Jack Lynds et Alex Coggins, ainsi que mon équipe en Ontario : David Eliott, Jim Hulzinga, Gehrig Halliday, Troy Stere et Stephen Lippert, pour leur travail acharné et leur dévouement. Ils m’ont aidé à atteindre mes objectifs au cours des 50 dernières années au sein de Quaker State. Jusqu’à présent, nous avons gagné 260 courses, totalisé 1 318 nuits en carrière et 875 nuits consécutives depuis le 5 juin 1987. Maintenant, nous visons les 1 000 nuits consécutives!

Vous pouvez suivre Gary Elliott sur Instagram. De plus, n’oubliez pas de le suivre à la course Quaker State 400 cette année!